Le maïs sucré
Des centaines de variétés ont été développées, chacune avec leurs particularités propres. Lors des semis, le nombre de jours avant d'atteindre la maturité, le goût et l'apparence des épis lors de la récolte ainsi que le rendement et leur résistance aux maladies sont autant de facteur à prendre à considération pour l'agriculteur. La planification du calendrier de semis versus la quantité de maïs à récolter à une date donnée est très complexe pour le profane.
C'est ici qu'entre en jeu l'expérience de Jardins Ricard. Un calendrier rigoureux, un stade de récolte précis et un réseau des producteurs tout aussi expérimentés sont mis à contribution afin de palier aux aléas de la nature et à la variation de la consommation pour ainsi fournir un maïs sucré toujours au bon stade de maturité. Jardins Ricard est reconnu au travers le Québec pour la qualité de son maïs sucré livré à ses différents clients.
Des méthodes culturales adaptées:
Le maïs sucré est l'une des productions de la ferme qui demande le plus de planification et de main-d'oeuvre. Les premiers semis sont mis en terre aussitôt que le sol est propice à la germination, sous paillis de plastique pour en accélérer la croissance et sous une bâche pour protéger les jeunes plants du gel et garder la chaleur du soleil le plus possible, tout en accélérant encore plus la croissance. Ces 2 méthodes combinées permettent de recouvrer plus de 2 semaines sur sa maturité, permettant aux consommateurs d'acheter du maïs du Québec en début juillet.
Comme toutes autres cultures, le maïs sucré est en compétition avec les mauvais herbes, sujet aux maladies et à l'invasion des insectes. Il fut une époque où les agriculteurs avaient recours à l'application de différents pesticides de façon systématique. Mais ce n'est plus le cas.
Lorsque l'on parle de pesticides, l'on fait allusion à toute une famille de produits chimiques développés pour améliorer la production agricole, entres autres:
- Herbicides, pour le contrôle des mauvaises herbes;
- Fongicides, pour les maladies fongiques (champignons);
- Insecticides, pour le contrôle des insectes;
Dans le maïs sucré, cette culture étant en rangée espacée de 30'', elle laisse libre champ aux mauvaises herbes à prendre beaucoup de place, donc l'utilisation d'herbicide devient vite un incontournable. Reste au producteur à déterminer de quel type d'herbicide il choisira et pour combattre quelles mauvaises herbes. Bien oui, encore une fois, un choix difficile à faire de façon judicieuse afin de trouver l'équilibre entre le résultat, les coûts et le résiduel laissé sur le champs. La réussite d'un bon traitement est en relation directe aussi avec le type de sol, la météo lors de l'application et des jours suivant son application. Donc un suivi s'impose, avant, pendant et après l'application:
- Bien connaître son sol
- Bien évaluer la température réel versus les recommandations du fabriquant;
- Savoir déjà quelle culture ce sol recevra l'an prochain;
- Bien identifier les mauvaises herbes que nous voulons combattre.
L'utilisation des herbicides est cependant minimisée par la possibilité d'un ou deux sarclages entre les rangs de maïs et l'application de l'herbicide en jet dirigé directement sur le rang. Cette méthode demande cependant l'utilisation d'équipements spécialisés.
Du côté des maladies fongiques, le maïs en est très peu affecté. Le charbon de l'épis est présent sur certaines variétés plus sensibles. L'épis de maïs développe un champignon qui dégage une poussière noir qui tache la récolte. Ces épis sont retirés manuellement lors de la récolte et ils sont laissés aux champs pour en éviter la contamination des autres épis.
Les insectes cependant sont une source de soucies de tous les instants. D'ailleurs, des méthodes de lutte écologique ont été développées avec succès ces dernières années, qui réduisent de façon significative l'application d'insecticides.
Le trichogramme permet de réprimer le principal ravageur du maïs sucré: la pyrale du maïs. Il s'agit d'un minuscule insecte qui mesure moins de 1 mm qui ne s'attaque qu'à la pyrale du maïs, un allié efficace et sans danger pour les autres animaux et les plantes. C'est l'insecte le plus utilisé au monde en matière de lutte biologique.
La méthode consiste à accrocher aux plants de maïs des cartes-sachets contenant des trichogrammes, qui sortent et se dispersent dans le champ à la recherche d'oeufs de pyrale dans lequel la femelle y pond ses oeufs. Le petit du trichogramme se sert du contenu de l'oeuf de pyrale pour se développer. L'oeuf noircit en 4 à 5 jours et la larve de la pyrale est tuée. Un nouveau trichogramme en émerge et le cycle recommence.
En cours de saison, des pièges à papillons de pyrale sont installés aux champs afin de valider le début de la ponte pour synchroniser l'introduction des prédateurs, soit le trichocarte. Un employer expérimenté de la ferme effectue le suivi.
Enfin, un autre souci de taille: les oiseaux. Certains oiseaux sont très friands du maïs, surtout juste avant sa maturité, lorsqu'il est encore tendre, et ce jusqu'à ce que le sucre ne soit transformé en amidon. Des canons sonores sont installés en bordure des champs sur le point d'être récolté afin de les effrayer. Mais ce n'est souvent pas suffisant: les oiseaux devenant vite familier avec le son.
Chez Jardins Ricard, un employer se promène en 4 roues toute la journée dans les différents champs enfin de les effaroucher, tantôt avec des coup de fusil tirés à blanc. tantôt avec des trompettes que les fans de hockey utilisent dans nos arénas, des sifflets ou tout autre instruments bruyants. Ben oui !
Le maïs sucré de Jardins Ricard est récolté à la main, trié et ensaché aussi à la main et livré chaque jour, parfois deux fois par jour, dans votre épicerie préférée afin que le consommateur y achète un maïs frais du jour.
Le maïs Jardins Ricard, un gage de qualité et de développement durable.